Bilan des essais M-Les Mélanges ? Des performances de poids
Le bilan des essais conduits par Jouffray-Drillaud depuis trois ans est sans appel : la gamme M-Les Mélanges gagne sur tous les tableaux. Productivité en hausse, régularité assurée sur l’ensemble des coupes, réduction des apports azotés... Les mélanges multi-espèces longue durée décrochent de belles performances. Sans oublier leur impact sur le salissement des parcelles.
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Soucieux d’investir dans des mélanges fourragers répondant à leurs attentes, les éleveurs sont en quête de références techniques locales. Via son réseau d’essais, le plus important en France pour les fourragères, Jouffray-Drillaud s’affiche comme un acteur clé pour créer et compiler ces données. « L’enjeu est avant tout de qualifier et de quantifier l’intérêt de chaque espèce puis de chaque mélange prêt à l’emploi pour que, dans chaque bassin d’élevage français, les utilisateurs puissent faire leur propre choix, confie Christian Maignan, responsable développement chez Jouffray-Drillaud. Notre rôle est de les aider à tirer le meilleur parti de ces mélanges. »
Un gain de MS de 1,8 t/ha/an
Le bilan des trois dernières années d’essais parle de lui-même. « Qu’il s’agisse de productivité, de régularité ou de qualité, les mélanges fourragers multi-espèces M-Les Mélanges décrochent de meilleurs résultats que les espèces conduites en pur. Le gain en fourrage est en moyenne de 17 %, soit une production de matière sèche supplémentaire de 1,8 t/ha/an. Autre constat : la régularité de coupe sur l’ensemble des coupes est bien meilleure. Intégrer des légumineuses au mélange permet bien évidemment une réduction des apports azotés : de 66 % en moyenne (50 unités pour les mélanges contre 150 unités pour les graminées). »
Opter pour la quantité ET la qualité
Point fort de ces mélanges : le gain de production ne se fait pas au détriment de la qualité. « Comparées aux valeurs des graminées pérennes cultivées en pur, les valeurs d’UFL de ces mélanges fourragers sont supérieures de 6 %, avec des taux de protéines en hausse de + 16 % en moyenne », poursuit-il. Associer plusieurs espèces, c’est aussi profiter des caractéristiques de chacune : en termes de vitesse de croissance, de couverture du sol, de port, de hauteur de pousse... « L’objectif est de réussir à préserver la qualité d’une espèce sans qu’elle ne prenne le dessus sur les autres, précise Vincent Béguier, directeur R&D chez Jouffray-Drillaud. Une composition réussit nous permet par exemple de couvrir rapidement le sol, limitant ainsi la pression des adventices. »
S’adapter aux aléas climatiques
La performance des mélanges multi-espèces de longue durée doit également s’inscrire dans le temps, sur plusieurs années et ce, quels que soient les aléas climatiques endurés. Sécheresse à répétition, coups de chaud, forts vents... Les espèces sont non seulement sélectionnées pour leur aptitude aux mélanges mais aussi pour répondre à ces nouvelles attentes. « Nous travaillons beaucoup la stratégie d’adaptation des plantes au changement climatique, confirme Vincent Béguier. L’enjeu est d’identifier les espèces et les variétés capables de survivre à des printemps et des étés de plus en plus secs et de plus en plus chauds, sans pénaliser la productivité globale du fourrage. Multiplier les essais nous permet de repérer les compositions les plus performantes... et les plus stables. »
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